Les délocalisations
Dossier de macroéconomie :
Les délocalisations
Observations :
« Délocalisation d'une partie de la production de Thomé-Génot », « Dassault Aviation envisage des délocalisations », « La mondialisation, source d'espoirs et d'inquiétudes pour les Européens », « Pour de « bonnes » délocalisations », voilà une infime partie des articles publiés par le monde au cours du dernier mois concernant les délocalisations. La délocalisation ou le fait de transférer des activités, des capitaux et des emplois dans des régions du pays ou du monde bénéficiant d'un avantage compétitif, est au cœur de l’actualité et des préoccupations. Pour beaucoup d’européen cela est synonyme de suppression d’emploi, de chômage, de drame humain. Ce qui pousse à se demander : Quels sont les conséquences des délocalisations des entreprises au niveau international ? Nous commencerons notre dossier par une partie de définition, de description et de quantification de la délocalisation. La seconde partie sera quant à elle accès sur les conséquences des délocalisations et les solutions envisagées pour y faire face. Nous observerons que les délocalisations s’expliquent principalement par l’ouverture des marchés et la mondialisation. C’est pourquoi il est essentiel de définir en premier lieu la mondialisation afin de comprendre ensuite toutes les subtilités de la délocalisation.
La mondialisation est un phénomène de « mobilité international des firmes et des facteurs de production qu’elles mettent en œuvre » (d’après Mondialisation et délocalisation des entreprises, par El Mouhoub Mouhoud). On peut séparer la mondialisation en cinq composant : la délocalisation des activités, les flux commerciaux de biens et services, les flux financier ou de capitaux à court terme, les flux de connaissance et de technologie, et enfin les migrations de travailleurs. La mondialisation n’est pas un fais nouveau, mais il s’est intensifie depuis