Les eaux aromatisées
Ces eaux appartiennent à trois catégories différentes sur le plan réglementaire : Les eaux minérales, reconnues comme telles par l'Académie de Médecine (France), au départ pour leurs propriétés thérapeutiques (thermalisme), mais depuis, largement commercialisées en dehors des pharmacies. Leur composition chimique très particulière n'est pas tenue à respecter la réglementation des eaux destinées à la consommation humaine. Elles peuvent donc contenir des teneurs en certains éléments (ex. : fluor, sodium, sulfates, etc.) non dénuées d'effets sur la santé. Il est interdit de leur appliquer un quelconque traitement avant embouteillage, mais une regazéification au gaz naturel est autorisé (cf. Perrier, Badoit, etc.). Le respect des normes microbiologiques est lui impératif. Les eaux de sources, issues d'un forage ou d'un captage, pour lesquelles aucun traitement n'est autorisé mais qui ressortent, elles, de la législation générale. Leur composition chimique, et bien sûr microbiologique, est donc en accord avec les " normes de potabilité ". Les eaux de table, dont la dénomination risque d'être modifiée en " eaux rendues potables par traitement " qui sont des eaux traitées (cf. eau du robinet) et mise en bouteille. Elles respectent bien sûr l'ensemble de la réglementation. Les matériaux utilisés pour les bouteilles de ces trois catégories d'eaux sont agréés par le Ministère de la Santé après expertise par le Laboratoire National de la Santé portant sur le couple " matériaux - eau " afin d'être assuré de l'innocuité de l'ensemble à des conditions d'usages normaux. Le prix de ces eaux est de l'ordre de 500 à 1000 fois supérieur à celui de " l'eau du robinet ".