Les effets de l'investissment
I-Effets d'offre et de demande
Au niveau macroéconomique, l'investissement est l'une des composantes de la demande, aux cotés de la dépense de la consommation et de la demane étrangère (exportations).Lorsque les entreprises investissent,le flux de dépenses qu'elles réalisent donne lieu à une distribution de revenus. Par exemple, les salariés des entreprises fabriquant les biens de productions reçoivent des revenus qu'ils vont ensuite consommer ou épargner. On voit ainsi qu'une dépense initiale d'investissement se traduit par une succession de fus de revenus et de dépense. C'est ce mécanisme que l'on appelle , à la suite de Keynes, le multiplicateur d'investissement. Il montre qu'en définitive, une dépense d'investissement supplémentaire se traduit par une augmentation plus que proportionnelle du niveau de la demande. L'effet multiplicateur est d'autant plus grand que la propension marginale à consommer est forte (c'est à dire que les ménages consacrent la consommation une fraction importante de leur supplément de revenus - et que la propension marginale à importer est faible).Dans la théorie de Keynes, la propension à consommer est la part moyenne du rrevenu disponible d'un ménage qui est consacrée à la consommation. De même, la propension à épargner est la part consacrée à l'épargne. Ainsi, lors de la politique de relance de 1981-1982, l'effet multiplicateur pour l'économie française a été réduit par l'accroissement des importations.Il a finalement profité aux économies étrangères, particulièrement l'Allemagne, et le deficit commercial s'est creusé. L'effet inverse s'est par contre produit au début des années 90 lors de la