Les espours d'un nouvel ordre mondial
A. Garantir le droit des peuples et paix
Pendant la Première Guerre mondiale, les principes fondateurs du système international contemporain sont posés. Le président américain Wilson expose devant le Sénat américain, le 8 janvier 1918, ses Quatorze points qui prévoient de rompre avec la diplomatie secrète et de fonder une « association générale des nations ». La Seconde Guerre mondiale donne l’occasion aux démocraties de réaffirmer leur attachement à ces principes. En aout 1941, le président américain Franklin D. Roosevelt et le Premier ministre anglais Winston Churchill signent la charte de l’Atlantique. Ce message d’espoir qui pose comme évidente la défaite nazie, dessine le monde de l’après-guerre sur la base du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Sans attendre la défaite de l’ennemi, des conférences sont organisées pour préparer ce nouvel ordre mondial. La conférence de Téhéran, organisée en novembre 1943, évoque la création de « quatre agents de police » pour agrandir la paix. Celle de Bretton Woods, tenue en juillet 1944, créée la Banque mondiale et le FMI. La conférence de Yalta, réunie en février 1945, pose les principes de la futur Organisation des Nations unies et prévoit d’organise des élections libres dans les pays libérés du nazisme.
B. Eviter une nouvelle guerre
Les lendemains des deux conflits mondiaux sont favorables à la fondation d’un nouvel ordre mondial. L’hécatombe de la Grande Guerre (10 millions de morts) et celle de la Seconde Guerre mondiale (plus de 50 millions) popularisent la cause pacifiste et suscitent chez les peuples le désir de mettre la guerre hors la loi.
Les traités de paix de 1919 et 1920 sont élaborés sur la base des idées du président américain Wilson. Ils fondent la Société es Nations. Le traité de Versailles, signé le 28 juin 1919, affaiblit militairement