Les essais de montaigne
Les essais, Montaigne
III, 9, « De la vanité »
Michel de Montaigne grâce à sa fortune familiale a pu obtenir une excellente éducation inspirée des préceptes humanistes du XVIème siècle. Ce courant issu d'Italie, vise à renouer avec les textes antiques ainsi que de mettre en avant la personne humaine et la dignité de l'individu.
Montaigne est l'une des figures fondamentale de la Renaissance française, notamment grâce à ses Essais publiés en 1580, d'où nous allons analysé un extrait. Cet extrait appartient au chapitre IX « De la vanité » du Livre III.
Cet extrait que nous allons étudié est un texte argumentatif où l'écrivain nous fait découvrir les voyages comme expérience humaniste. Il y peint la forme universel de l'homme grâce à sa propre expérience.
Quel vision des voyages Michel de Montaigne apporte t-il à la Renaissance ?
Tout d'abord nous analyserons les différentes manières de voyager selon Montaigne, puis nous allons étudier l'éloge du bon voyageur et le blâme du mauvais voyageurs que l'auteur fait, enfin nous nous pencherons sur l'invitation de Montaigne au voyage pour découvrir l'étranger et réaliser le rêve humaniste du XVIème siècle.
Dans ce texte, Montaigne développe deux manières opposées de voyager.
Dans un premier temps, nous pouvons citer le plaisir comme l'un des aspect du voyage qu'il énonce. Dans ce premier cas, Montaigne peint son propre cas, comme le montre l'utilisation du pronom personnel de la première personne du singulier « je » présente dans cette première partie du texte (lignes 1 à 34).
Nous pouvons tout d’abord souligner le plaisir de la découverte et de la diversité qu'il justifie dans son accumulation « Que ce soient des assiettes d'étain, de bois ou de terre cuite, [que ce soit] du bouilli ou rôti, du beurre ou de l'huile de noix ou d'olive, [que ce soit] du chaud ou du froid » (ligne 14) qui est accentué par la répétition anaphorique du groupe verbal « que ce soit ». Il cite des contenants,