Les fables de la fontaine
LIVRE SEPTIEME
Second recueil de Fables présenté au public par La Fontaine ; avec un « tout un peu différent » de celui donné aux premières (différence des sujets, plus de variété dans l’Ouvrage). Les effets de style diffèrent de ceux d’Esope pour ne pas tomber dans des répétitions (« le nombre de ces traits n’est pas infini »). Différents enrichissements, étendue des circonstances des récits etc. viendraient pour la plus grande partie de Pilpay sage Indien (Livre des Lumières ou la Conduite des rois, composé par le sage, traduit en français par David Sahib d’Ispahan, ville capitale de Perse). « La Fontaine émet l’hypothèse que l’Indien Pilpay, le sage Locman, grand fabuliste oriental, et le grec Esope sont une même personne ».
A MADAME DE MONTESPAN
« (1640-1707) maîtresse de Louis XIV, dont elle eut de nombreux enfants. »
La Fontaine fait l'éloge de la beauté de la Marquise de Montespan, favorite du Roi, à laquelle il dédie ce second recueil composé des livres VII à XI. « Olympe » dans ce poème est le nom de convention donné à Mme de Montespan. « Un plus grand maître » est une allusion au roi Louis XIV.
LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
Cette fable provient d’une ancienne tradition médiévale. La Fontaine ajoutera cependant une trouvaille de son cru le tribunal des animaux. Beaucoup verront dans le Lion un portrait du roi Louis XIV et mettront en parallèle cette fable et les nombreux pamphlets qui circulaient contre celui-ci pendant l’affaire Fouquet (auquel La Fontaine gardera toute son amitié jusqu’à sa mort). On retrouvera dans cette fable une moquerie subtile du manichéisme politique et de la subtilité et les artifices des juristes du temps.
LE MAL