Les femmes au 18e
Dès leur naissance, les filles étaient sous l’influence de leur père, puis ensuite sous celle de leur mari, elles étaient toujours dépendantes des hommes. Au sein de leur foyer elles devaient servir leur mari et être des épouses modèles. Les femmes gardaient leur virginité jusqu’au mariage. Elles n’avaient aucun droit politique, elles n’avaient pas non plus celui de travailler parce qu’elles devaient garder toute leur attention pour les taches féminines et domestiques.
Il y avait moins d’écoles de charité pour les filles que pour les garçons. A l’école, les filles étaient dispensées de calcul, de lecture et d’écriture. Elles y allaient pour apprendre la religion catholique et connaître la bible de manière à pouvoir la relire à leurs enfants. Elles apprenaient surtout les tâches ménagères et des activités comme la couture ou la broderie. Les jeunes filles pauvres, seules ou sans protection se réfugiaient au couvent, c’étaient donc les religieuses qui les éduquaient. Certaines femmes de la noblesse organisaient des salons comme celui de Mme de Grignan, la fille de Mme de Sévigné. Il y a quelques femmes célèbres comme Mme de Gouge qui a participé à la déclaration des droits de la femme ou Mme de Scudéry, une romancière qui a donné lieu à la pièce de Molière « les précieuses ridicules ».
Les femmes au 18ème siècle
Il est essentiel de rappeler que la société occidentale du 18ème siècle est chrétienne. Les mentalités sont forgées de croyances anciennes, sur les femmes notamment. Au 18ème siècle, même si la société chrétienne européenne a quelque peu évolué depuis le Moyen-Age, il est des mythes qui perdurent. Ainsi en est-il du mythe de la femme créée non en même temps que l'homme, mais à partir de l'homme... Sur ce mythe repose l'essentiel du comportement des hommes à l'égard des femmes : la femme doit tout à l'homme, elle lui est soumise... Sans oublier que la femme est le symbole du malheur du genre humain :