Un Antique Paradoxe VRAI

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Qui sont les femmes ?
Quand on pose cette question aux grands théoriciens des vertus, aux grands hommes de la justice, aux grands penseurs de l’éthique, on aurait préféré ne jamais entendre les réponses. C’est terrible de les voir dire du mal de nous, c’est très douloureux. Basta. Avalons la révolutionnaire qui crie en nous au mégaphone ; pour contredire, il faut s’instruire.
Il y a une évidence à laquelle se heurtent tous les raisonnements des philosophes grecs antiques : la femme est moins. Elle est inférieure à l’homme qui la domine par son physique et sa psychologie de taureau. De là découle que tout ce qu’elle accomplira sera moins bien. Et telle est la différence sociale, selon Socrate,

entre le masculin et le féminin : l’homme fait mieux, la femme pire. Biologiquement, le schéma est simple : le genre humain est divisé en deux, d’un côté l’homme, qui engendre, de l’autre la femme, qui enfante.
Platon, lui, tente de résoudre ce bien embêtant problème sans séparer l’organisation de la vie civique de la biologie. La femme serait une partie du genre humain et en même temps une forme opposée à l’homme. Morceau du tout et morceau contraire à un autre morceau.

D’où viennent-elles ?
Les mythes ont beau varier, ils s’accordent tous sur un point fondamental : la femme n’est qu’un supplément. Une créature artificielle façonnée par les Dieux, ajoutée à l’homme, le vrai pionnier de la vie. Elle est un genre à elle toute seule, le genre des femmes. Non seulement elle est arrivée après, mais elle est une punition. Pandore apporte les maux aux hommes. La femme attire vers la disgrâce, le désir sexuel. Elle vient rompre le monde parfait dans lequel vivait l’homme. Je vous avais prévenues.

Mais à quoi servent-elles ?
Aristote est peut-être le plus terrifiant de tous. Pour cet illustre philosophe, les choses sont claires. Lors de la reproduction, la femme n’est là que pour apporter le support matériel. L’enfant dépendrait que du mâle. Dans une

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