Les fenetres victor hugo
XXXV
Les fenêtres
Les dernières expériences poétiques de Baudelaire visent, comme il le dit, à « faire du poème en prose la forme par excellence de la poésie moderne et urbaine. »
Pourquoi pourrions–nous ajouter ce poème en prose aux « Tableaux parisiens » des Fleurs du mal ? Comment la prose en est–elle venue à s’imposer ainsi à Baudelaire ? C’est ce que ce court texte du Spleen devrait nous permettre de mieux appréhender.
Progression des idées Observations littéraires d’appui
I. Baudelaire choisit un thème insolite en poésie.
1) Un thème d’ailleurs instable ici.
S’agit–il des Fenêtres, ou de ce qu’elles permettent de voir ?
Le thème est ainsi mis en valeur :
Tout en étant traité de façon paradoxale.
– L’usage de la fenêtre est inhabituel…
– sa définition étrange et contradictoire :
2) La fenêtre évoque le cadre d’un tableau, ou mieux encore l’espace bien défini d’une scène de théâtre.
II. Le poète invite donc le lecteur à partager avec lui cette expérience. 1) Expérience à la fois très personnelle et généralisable :
2) Très mobilisatrice :
3) Il cherche à lui communiquer sa fascination :
Dans quel rôle l’invite–t–il à le rejoindre ?
III. Comment définir l’expérience ici présentée ? 1) Voyeurisme ?
Qu’est–ce qui pourrait donner à le penser ?
Comment Baudelaire se prémunit–il contre le soupçon d’envie – de désir sensuel ou encore de cupidité devant plus fortuné que soi ?
2) Voyance poétique :
Comment nous invite–t–il à prendre de la hauteur par rapport à la réalité ?
En quoi l’expérience décrite s’identifie–t–elle au travail poétique et nous aide–t–elle à mieux le comprendre ? Que cherche le poète ?
Le travail poétique devient un travail d’exploration sur l’être au plus profond. • « Les Fenêtres » : ce qui peut rappeler l’expérience de F. Ponge dans Le