Les fermes de Sologne

Une volonté de faire travailler les juifs du camp de Beaune la Rolande.
↘défrichement de trois fermes abandonnées :
La ferme de Matelotte (Cerdon)
La ferme de Ousson (Vannes sur Cosson)
La ferme du Rozoir (Vannes sur Cosson)
Le 25 juillet 1941 → arrivée de 277 détenus de Beaune la Rolande répartis dans les trois fermes :
94 à la ferme de la Matelotte
91 à la ferme du Rozoir
92 à la ferme de Ousson
Avec 8 à 12 gardiens par ferme.
1942 → l’appellation officielle devient « Camps de Sologne » ou « Kommandos de Vannes sur Causson ».
Conditions de travail abominables :
Pas d’outils ni de matériel de culture.
Pas d’infirmerie ni de soins médicaux.
Granges aménagées en dortoirs avec des lits en paille → couverture et poêle fournit par la Croix Rouge.
Hiver 1941-1942 : température avoisinants les -20°C.
Le travail à la ferme du Rozoir :
Nettoyage des bâtiments.
Débroussaillage des terres.
Ensemencement d’un hectare avec des plants de légumes fournis par la Croix Rouge.
↘ Le manque d’outils, le climat et l’inexpérience des internés rendent le travail extrêmement difficile.
Malgré ce travail difficile et le dénuement vestimentaire des prisonniers il n’y eu aucun décès dans les fermes.
Il y a eu un gros problème au niveau de la nourriture qu’il fallait se procurer sur place et au niveau de l’eau potable qui manquait, surtout à la ferme de Ousson où elle était inexistante et devait être puisée ailleurs.

La ferme de Ousson ferma le 15 mars 1942 et celle de Matelotte et du Rozoir fermèrent le 13 juillet 1942. Suite à ces fermetures les internés ont réintégré le camp de Beaune la Rolande.

Source : http://www.vannes-sur-cosson.fr/tourisme-patrimoine/histoire-de-vannes/kommandos-sologne.html