Les Français face à la guerre

A) Un conflit brutal : horreur des combats et brutalisation des esprits

1- la dure vie dans les tranchées
Ex. La tranchée des baïonnettes à Verdun 11 juin 1916, 57 soldats sont morts debout ensevelis sous la terre et l’acier après un bombardement d’une intensité exceptionnel… Un monument protège aujourd’hui cette tranchée…
Des conditions de vie horrible : boue, rat, froid, poux… les « poilus », la mort présente à chaque instant…

2- Tenir

Comment tenir ?
- espoir d’un monde meilleur : « la der des ders »
- supériorité de la patrie sur l’adversaire : le hun, le barbare
- croisade quasi-religieuse, en France apaisement des querelles religieuses
- tenir pour sa famille, la défendre
- tenir pour ses camarades par solidarité de misère…

3- La brutalisation des comportements :

Guerre industrielle, moyen de destruction massif… corps pulvérisés, déchiquetés, broyés…
Combat d’une violence inouïe tuer ou être tuer…perte d’humanité…

4- Des comportements à la marge : fraternisation et mutineries en 1917 :

- les fraternisations :
Point de départ : noël 1914….
Ex. : on échange de la nourriture, des boissons, on se rencontre dans le No man’s Land (zone entre les lignes de front), on joue au foot, on enterre ses morts… On chante, on s’applaudit, on répond… les sapins allemands…
Par la suite plus rare aux autres fêtes de noël mais ça a existé (du fait de surveillance, d’interdiction) la surprise du premier noël est passée… on contrôle : « Dans le livre, "frères de tranchées", il est écrit que J-N Jeanneney a établi que 180000 lettres par semaine étaient lues dans la correspondance des 9 armées françaises, soit une proportion variant entre une sur 40 et 1 sur 80.
La correspondance d'un régiment était contrôlée un jour par mois, et pas en totalité. »

Pratique aussi du donnant-donnant dans les autres périodes… se laisser vivre : on fait des trêves ou des ententes pour poser le réseau de