Les français face à la première guerre totale
« Ni putes, ni soumises ». C'est avec ce slogan volontairement provocateur qu'une poignée de filles de banlieues lancent au printemps 2002 un manifeste contre le machisme et les violences masculines. Après le meurtre de Sohane, brûlée vive à Vitry-sur-Seine, le mouvement s'amplifie et débouche en février 2003 sur une « Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité ». Fadela Amara est l'une des instigatrices et la figure emblématique de cette marche
Objectifs :Ce mouvement lutte contre les violences faites aux femmes: contre toutes les violences faites aux femmes (dans le couple dans la famille, par un inconnu); racisme, antisémitisme, misogynie, discriminations, violences physiques, morales et psychologiques; traditions qui enferment; atteintes à la mixité (séparation des genres et des cultures); pressions pour porter le voile; pressions pour arrêter l'école; pressions pour se marier tôt, sans pouvoir choisir librement son mari ; pressions pour empêcher les jeunes filles d'assister aux cours d'éducation sexuelle, de biologie; pressions pour séparer les hommes et les femmes dans les piscines, les lieux publics, etc.; pressions pour empêcher les personnes de vivre librement leur vie sexuelle et affective; pressions patriarcales empêchant les femmes de disposer librement de leur corps et de leur vie; homophobie; communautarismes, obscurantismes et relativisme culturel (le droit à la différence mué en différences des droits).
HISTORIQUE :
2001: Des Commissions de Femmes des Quartiers sont lancées partout en France. Ces dernières répondent à des milliers de femmes qui souhaitent enfin trouver leur place dans la société, entrevoir leur rôle et connaître leurs droits et leurs devoirs. Les Commissions soutiennent donc 3 objectifs précis : Accueillir, Informer et Orienter les femmes des quartiers.
Des Etats Généraux Locaux des Femmes des Quartiers se tiennent d’ailleurs tout au long de