Les fées de charles perrault
(Exemple de développement d’analyse fait par Julie Cauchy, en environ 1000 mots)
« Les Fées » est un des dix contes publiés à la fin du XVIIe siècle dans Les contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault. D’entrée de jeu, le conteur y oppose la méchanceté d'une mère et de sa fille aînée à la bonté de la cadette qui, bien que malmenée, reste en toute circonstance douce, honnête et généreuse. (l. 1-9) Un jour que cette pauvre fille va chercher l’eau à la fontaine, une fée déguisée en mendiante lui demande à boire. Émerveillée par la générosité spontanée de la vaillante fille, cette fée lui accorde aussitôt le don de cracher des pierreries et des fleurs. (l. 10-23) Jalouse de ces nouveaux attraits, la mère contraint immédiatement sa fille préférée à aller à la fontaine. Cependant, la fée, vêtue cette fois de somptueux vêtements, démasque l’odieuse paresseuse et lui inflige le don de cracher des vipères et des crapauds. (l. 24-59) Enragée par le retournement de la situation, la mère menace de coups la cadette qui s’enfuit aussitôt pour se réfugier dans les bois. Par bonheur, elle y rencontre un prince qui succombe à ses charmes et l’emmène au palais pour l’épouser. (l. 60-71) Pendant ce temps, l’ainée, devenue insupportable, meurt abandonnée. (l. 72- 74) La situation de départ est donc totalement inversée. Ce court conte écrit en prose est introduit par le traditionnel «il était une fois» et se termine par deux moralités en vers : l'une dit que la douceur des paroles vaut mieux que toutes les richesses (l. 75-79) ; l'autre, que l'honnêteté finit toujours par être récompensée (l. 80-84). Il est à remarquer que le pluriel du titre « Les Fées » s’explique probablement par les diverses apparences qu’emprunte la fée. (284 mots)
Il est clair que, par l'entremise du personnage de la cadette, Charles Perrault encourage la bonté. Pour Perrault, il semble que la beauté de l’âme était indissociable de