Les gaulois
Introduction : Chronologie : -12,000 à -3500 : le néolithique -3500 : invention de l'écriture en Mésopotamie → début de l'histoire, l'Antiquité (jusqu'en 476, chute de l'Empire romain d'occident conventionnellement admise) On connaît les Gaulois par ce qui en a été dit par les grecs, Diodore de Sicile par exemple, qui fondent Massalia (Marseille) en -600 avt JC. Jusqu’au début du XX° siècle, l’essentiel des connaissances des Gaulois s’appuie sur les textes de César dans La Guerre des Gaules, vision du vainqueur sur le peuple barbare conquis. Napoléon III, rédigeant un ouvrage sur Jules César, finance une large campagne de fouilles sur les anciennes oppida gauloises, on redécouvre Vercingétorix, Alésia, et les Gaulois. Plus tard à la fin du XIXe siècle, la date de 52 prend une toute autre dimension : mise en valeur de la figue héroïque de Vercingétorix, résistant à l'envahisseur, figure de la nation au moment où la France républicaine cherche des héros capables d'incarner la résistance face à l'ennemi après la défaite contre la Prusse. Alésia, depuis la IIIème République, est enseignée comme la bienheureuse défaite qui a permis à la civilisation de pénétrer en Gaule. Les travaux amorcés dans les années 1970 sous l’impulsion, notamment, de Christian Goudineau (professeur au Collège de France), contribuent à corriger les traits de « barbares » non civilisés et à mettre en lumière la richesse longtemps sousestimée de la civilisation gauloise, non exclusivement villageoise (certains oppida permettent d’évoquer une « protourbanisation »), agricole (« Quand aux campagnes gauloises, elles sont assurément riches, prospères, bien cultivées, techniquement évoluées » affirme C. Goudineau) et maitrisant l’artisanat du fer (armes, casques). Précisions : Les celtes seraient un ensemble de tribus et de clans, de langue indo-européenne, dont le foyer d'origine se situerait en Europe de l'Est, s'installant par vagues successives dès le IX° siècle avant notre ère,