Les gens du voyage
Dans la pratique administrative et dans le langage médiatique, cette appellation est souvent utilisée pour désigner les Roms (naguère appelés communément Tsiganes) de France (y compris les Sintés, les Manouches et les Kalés/Gitans), bien qu'ils ne soient itinérants que pour environ 15 % d'entre eux, et que parmi la population itinérante en France ils ne soient qu'une minorité, derrière par exemple la communauté Yéniche. C'est dans un souci de ne pas désigner ethniquement une identité présente sur le sol français que le langage officiel utilise cette expression, la Constitution ne reconnaissant pas l'existence de minorités ethniques ou nationales.
Les Manouches les Gitans, refusent en partie, l’appellation de Roms.
Il ne faut pas confondre l'expression « gens du voyage » avec les Irish Travellers en anglais, ce qui est souvent fait lors de traductions d'une langue à l'autre. Ces derniers, qui ne sont pas non plus nomades, sauf une petite minorité, sont d'origine irlandaise, alors que les Roms au sens large du terme, y compris donc les Gitans et les Manouches, sont d'origine indienne et parlent une langue également d'origine indienne.
La présence des Tsiganes est clairement attestée à Constantinople en 1150. Une longue implantation dans l'Empire byzantin a soumis leur langue à une influence importante du grec. C'est en août 1419 qu'ils sont signalés en France à Châtillon-sur-Chalaronne, au pays de Bresse. C'est déjà au XIVe siècle que les Roms commencèrent à venir en Europe