Les graffitis
* Introduction
* Explication du mot Graffiti
* Les différents Graffiti
* Que nous dit la loi ?
* L’extension du terme
* Plage de photos
[Introduction]
Il n'est pas toujours facile d'arriver à faire émerger une image originale de soi dans une ville ultra-médiatisée où l'image est cantonnée dans l'espace quasi officiel de la publicité ou des informations municipales. Le tag est ce signe clandestin qui s'affiche insolemment là où il ne faudrait pas, dans l'espoir d'être repéré, signature anonyme destinée pourtant à lever un anonymat... Dans les années 1960 apparaissent sur la côte Est des Etats-Unis les tags de Taki 183, Tracy 168 et Coco 144. La pratique se développe et s’accompagne d’une mutation esthétique : le graff.
Le graffiti — rassemblant le tag et le graff — devient un moyen d’expression et de contestation des minorités, puis est rapidement associé au mouvement hip-hop. La pratique vandale prend de plus en plus d’ampleur dans les grandes métropoles américaines alors qu’en 1981 deux galeries spécialisées ouvrent à New York : la Fashion Moda et la Fun Gallery.
Au début des années 1980, le graffiti new-yorkais arrive en Europe. Les artistes des milieux privilégiés sont les premiers à s’en emparer avant que les cités ne s’approprient la pratique quelques années plus tard. En France, Bando est considéré comme ayant importé et donc impulsé le mouvement, d’abord très marqué par l’influence est-américaine. En 1983, Blitz, Asphalt et Spirit peignent pour la première fois un métro parisien. Cet héritage du graffiti américain se mêle au travail déjà installé des affichistes et des pochoiristes. Paris, forte de sa tradition des slogans de mai 68, est très prisée par les graffeurs.
En parallèle de la pratique sauvage et vandale de rue qui persiste encore de nos jours, le graffiti obtient une reconnaissance officielle et parfois institutionnelle en France (passant entre autres par la création de Kosmopolite, festival