Les groupes politiques de la Révolution

Les Clubs :

Club : société se réunissant régulièrement pour discuter des questions politiques. Le club pouvait présenter des propositions et des pétitions ou adresses aux députés. Ces clubs sont des acteurs politiques clés pendant toute la Révolution. Les plus importants comme les Jacobins possèdent de nombreux relais dans les villes de provinces sous la forme de clubs qui lui sont affiliés.

Club des Jacobins : fondé en 1789 par un groupe de députés bretons du Tiers aux EG, il prit le nom de Jacobins après son transfert au couvent des Jacobins de Paris après le 6 octobre 1789. Il fut composé jusqu’en 1791 d’hommes aussi divers que La Fayette, Barnave, ou Robespierre. Le prix de son adhésion étant assez élevé, il exprimait donc plutôt les idées de la bourgeoisie et de la noblesse libérales. Le club ferme en 1795, après la chute de Robespierre.

Club des Feuillants : fondé après le 17 juillet 91, par les modérés du club des Jacobins au couvent des Feuillants comme La Fayette et Barnave. Il soutint la thèse de l’enlèvement du roi et son droit de Véto, puis disparu après le 10 aout 92.

Club des Cordeliers : fondé en avril 1790 dans le couvent des Cordeliers, il fut animé au départ par Marat et Danton. Les membres en sont des Sans-Culottes, mais le club est plutôt dirigé par une bourgeoisie aisée. Le Club devient franchement républicain après le 17 juillet 91 sous l’influence d’orateurs comme Danton, Marat, Desmoulins, ou Santerre. Le club est un des hauts lieux de l’agitation révolutionnaire et ses dirigeants contrôlent de fait les sections de Paris et en partie la Commune de Paris à partir du 10 aout 92. Après la mort de Marat (juillet 93), Hébert et les Sans-Culottes les plus radicaux dominent le club. Vaincu par la répression robespierriste puis par celle des Thermidoriens, le club ferme en 1795.

Les Journaux :

la liberté de la presse et la multiplication des clubs encouragent la naissance de centaines de