Servage en poitou au xi siècle
Le contrôle social
De la ligne 38 à 39 « Par la suite...voies de fait » le passage fait mention de l'aveu de servitude face a une figurine divine. Le serf s'y rend pour renouveler sa servitude par l'acquittement d'un impôt le chevage. Cette coutume est probablement née au Xe siècle.Elle s'organise par une cérémonie ou l'homme arrive avec quatre deniers sur sa tête en signe de soumission. Uns des moines en présence lors de cette cérémonie vient lui soustraire les quatre deniers. Le montant de cette impôt uniquement pour les serfs devient au fil du temps de plus en plus dérisoire. Au début de la féodalité il pouvait représenter un montant important du fait de la rareté des métaux, avec l'évolution de la situation il est probable que ce n'était pas un impôt écrasant par la suite. L'objectif principal tient plus au fait du contrôle social que permet cet acte. L'écrit est relativement rare, l'acte oral n'est pas suffisant. Il faut un acte matériel qui vient appuyer la condition de la personne face à la communauté. On peux le voir de la ligne 48 à 50 « Messire saint maixent, j'avoue t'appartenir, être ton chef en propre, je te dois un service fidèle, ainsi qu'aux tiens ». L'affirmation de soumission est faite envers le saint choisi par l'abbaye et aussi envers ses seigneurs que sont les moines de l'abbaye de Saint Maixent.
L'action contre des révoltes paysannes
Ce que nous pouvons lire de la ligne 34 à 36 « Pierre, fils de chretien...,de saint maixent ». Le passage reflète un comportement d'insoumission par rapport à la condition sociale. Les recherches historique nous apportent des cas de meurtres de seigneurs de la part de paysans. On sait que certains paysans ont participé aux premières hérésies à Orleans ou en Champagne durant le Xie siècle. Cela reste néanmoins extrêmement minoritaire. Car le rapport entre seigneurs et serfs n'est pas uniquement oppositionnel. Le seigneur doit protection envers ses paysans, et doit