Les inégalités de revenus en france
Redistribution et réduction des inégalités[modifier]
L'État, par sa politique sociale et sa fiscalité, limite l'ampleur des inégalités. En effet, plus les ménages sont pauvres, plus les revenus de transfert occupent une place importante dans leur revenu. Au contraire, plus ils sont riches, plus les ménages payent des impôts.
L'État prend près de 20 % du revenu des 10 % des ménages les plus riches (D10) sous la forme d'impôt, en ne leur donnant presque pas de prestation sociale. Au contraire, il donne, sous la forme de transferts sociaux, près de 40 % de leur revenu aux 10 % des ménages les plus pauvres (D1).
Des inégalités économiques et sociales diverses qui peuvent se cumuler
a) Les inégalités économiques
Les inégalités économiques renvoient à deux types de réalités : les inégalités de revenu et les inégalités de patrimoine. Il existe différents types de revenus que l’on peut distinguer entre les revenus du travail (en contrepartie d’une activité salariée ou indépendante) et les revenus du patrimoine (appelés aussi revenus du capital ou de la propriété qui sont basés sur la détention d’un patrimoine financier ou immobilier). Les inégalités de salaire sont une réalité, elles sont généralement basées sur des différences de catégories socioprofessionnelles ou des différences de statut d’emploi
(emploi à temps plein vs emploi à temps partiel). Par ailleurs, les revenus du patrimoine sont distribués de manière beaucoup plus inégalitaire. Cela s’explique assez facilement dans la mesure où les patrimoines sont très inégalement répartis étant donné qu’ils découlent soit d’une épargne préalablement réalisée (encore faut-il avoir un niveau de revenu qui le permette), soit d’un héritage transmis entre générations. Ainsi, il est compréhensible qu’avec un niveau élevé de revenu, cela permet de se