Les inégalités
L'avis général de nos jours est que les inégalités, basées sur des éléments comparables, sont très nombreuses et persistantes dans notre société. Il existe en effet des inégalités de revenu, d'accès au logement et une paupérisation de la société est visible. La reproduction et l'agrandissement des inégalités est donc un sujet de débat aujourd'hui auquel politiques, sociologues et philosophes prennent part. Il existe différentes méthodes de mesure des inégalités au sein d'une société. D'abord, les méthodes de stratification sociale analysent les écarts de position, la division de la société en couches inégalement dotées en pouvoir, savoir, revenu, prestige... Ensuite, des méthodes de type historique étudient la transmission et l'accumulation des richesses au cours du temps mais également la mobilité structurelle des individus liée aux transformations structurelles de l'économie et de la société. Enfin, il convient aussi d'étudier les inégalités des individus face au droit et aux lois de leur pays. Ce débat sur les inégalités a pris place dans notre société dès le XIXème siècle. En effet, Alexis de Tocqueville avait déjà mis en évidence dans son ouvrage De la démocratie en Amérique que l'égalité constituait l'idéal des sociétés démocratiques. Pour lui, la société démocratique est une société dans laquelle il n’existe pas de distinction héréditaire entre les individus et dont toutes les positions sociales sont ouvertes à tous. On peut ainsi distinguer trois type d'égalités compatibles avec la démocratie: l'égalité devant la loi selon laquelle tous les hommes sont égaux devant la loi, celle-ci étant la même pour tous, l'égalité des chances qui stipule que la situation acquise par un individu ne dépend pas de celle de ses parents et l'égalité des situations (ou des positions) qui consiste en la suppression de toute forme d’inégalité et aboutit donc à la répartition uniforme des ressources entre tous les membres de la société. Ainsi, et selon la