Sur sa veste est accroché la croix de Fer, il s’agit d’une décoration militaire allemande qui était considérée comme un honneur ce qui nous indique qu’il s’agit d’un ancien combattant de la première guerre mondiale.
L’Homme de gauche n’a plus de bras, son bras gauche est une prothèse en bois tandis que le droit lui est absent, on ne voit qu’une manche vide .Pour jouer l’homme se sert du seul pied qu’il lui reste. Cette manière de jouer aux cartes nous donne l’image d’un singe ce qui déshumanise cette ancien combattant .Son visage est couvert de cicatrices et de brûlures il lui manque un œil ainsi qu’une oreille, à la place de celle-ci cette homme a une sorte de tuyau qui est relié par un phonographe posé sur la table afin d’entendre.
L’homme du centre semble être le plus mutilé des trois, on pourrait le considérer ‘’d’homme tronc ‘’ en effet il est amputé des deux bras et des deux jambes de plus comme pour ses voisins sa mâchoire et son oreille sont remplacées, il possède également un œil de verre ainsi qu’une moitié de crâne en moins où l’on peut distinguer une silhouette de femme à l’intérieur. Son jeux de cartes est posé sur la table sur un petit pupitre, il a une carte entre les dents ce qui nous laisse deviner qu’il se sert de celle ci pour tirer ses cartes.
Au second plan la présence des trois articles de journaux allemands font référence au conflit Franco-allemand pendant la première Guerre Mondiale .On remarque aussi à l’intérieur du lampadaire une sorte de visage.
Les formes des personnages sont brisées, « distorsionées » ce qui traduit la violence de la guerre. A travers ce tableau Otto Dix exprime la brutalité des combats et les conséquences physiques qu’elles ont eues sur l’homme (Les Gueules Cassées). La laideur, jusque là cachée par la censure, a été récupérée par les discours officiels et les associations d’anciens combattants. Otto Dix critique ainsi la guerre, en montrant de façon choquante ses conséquences dans la société. En montrant