Les larmes
Pleurer est un phénomène quotidien, on dit qu’il est réflexe. après une émotion forte, une douleur ou même une joie, mais ces gouttes d’eau salées ont un véritable rôle physiologique. On défini les larmes par un surplus de production du liquide lacrymal entraîner par l‘action d‘un stimuli émotionnel ou réflexe, ce liquide est présent en permanence dans l’oeil. On va s’intéresser à l’origine du déclenchement de ce système réflexe qui parait pourtant mystérieux En effet, les pleurs ont été un des premiers moyens de communication chez les primates, c‘est aussi ce qui permet au nourrisson de communiquer avec sa mère. On va chercher à comprendre la relation entre les émotions et le larmoiement, d’autres larmes qu’on appelle les larmes réflexes.
1. Fonctionnement dans le système nerveux.
1.1 Deux systèmes qui s’opposent
« Le cerveau donne l’ordre aux glandes lacrymales de produire plus de liquide lacrymal »
Le système limbique est un ensemble de structures de l’encéphale jouant un rôle dans l’olfaction, la mémoire et les émotions, il contrôle l’action des glandes lacrymales.
On dit que pleurer est un acte reflex, automatique, une phénomène du système végétatif ou « autonome ».
C’est grâce aux deux systèmes : sympathiques et parasympathiques que le système nerveux agit sur les glandes lacrymales. Ces deux systèmes agissent de manière opposée sur un quelconque organe du corps, quand l’un stimule, l’autre frêne.
Les fibres nerveuses de ces systèmes partent du tronc cérébral et viennent innerver les glandes lacrymales en passant par le nerf facial. Elles suivent le trajet suivant : -partent du tronc cérébral par le nerf facial VII jusqu’au ganglion ptérygo-palatin (avant le ganglion, les deux systèmes empreintent un chemins légèrement différents) -arrivé au ganglion, elles rejoignent une branche du nerf trijumeau par des rameaux : le nerf maxillaire -Elles atteignent ensuite le nerf lacrymal, branche d’une des trois branches