L’esprit libertin est un mouvement de pensée de plus en plus répandu au XVIIIe siècle. Le libertinage est séparé en deux types, l’intellectuel, le refus des lois et de la religion et le libertinage de mœurs, c’est-à-dire le plaisir de voir périr des victimes par leurs ruses de grands libertins. Mme de Merteuil, un des personnages importants du livre Les liaisons dangereuses représente bien le deuxième type de libertin dans la lettre 152 du roman. Dans cet extrait, l’auteur a voulu montrer l’attitude libertine de la marquise de Merteuil en prouvant qu’elle manipule quasiment tout son entourage, mais plus précisément, le Viconte de Valmont. De façon plus précise, on peut dire que la dame tient à toujours conserver un certain contrôle sur celui-ci et utilise ses sentiments amoureux pour le garder à ses pieds.

La lettre écrite par la Marquise et destinée au Vicomte, du roman Les Liaisons Dangereuses, révèle premièrement la manipulation amoureuse qu’utilise Mme de Merteuil pour garder Valmont à ses côtés. La libertine, elle qui désir seulement avoir un homme à ses pieds, abuse des sentiments éprouvés par le Vicomte. «Plaisir», «maritale », «jaloux», « jalousie», « plaire », «bonté», «tendre», «charmant» sont tous des mots montrant un champ lexical important se rapportant à l’amour. Celle-ci sait très bien que cet homme ferait tout pour elle, on en est même conscient un plus tôt dans la lettre où il trompe Mme de Tourvel, qu’il semblait bien aimé, seulement pour avoir sa récompense au près de la Marquise. Comme on le voit ici, Mme de Merteuil utilise des termes flatteurs envers l’homme seulement pour alimenter le désir de celui-ci et pour être certaine qu’il reste au près d’elle. Voyant que cette tactique commence à plus ou moins fonctionner, la dame trouve une autre façon d’influencer Valmont. Elle parle de son passé, de la relation qu’ils ont déjà eu et qui est maintenant disparue. La métaphore suivante souligne la manipulation de la Marquise par le rappel de