Les liaisons dangereuses : bonheur et plaisirs + la lettre 81.
Littérature.
Sujet 1 : « Bonheurs et plaisirs dans Les Liaisons dangereuses ». L'œuvre épistolaire Les Liaisons dangereuses à été écrite par Choderlos de Laclos et publiée en 1782. Celle ci, considérée comme un chef-d’œuvre de la littérature française du XIIIème siècle, narre le duel libertin auquel se livre deux membres de la noblesse. Laclos, auteur appartenant au siècle des Lumières, écrit donc le libertinage, qui met en scène une liberté de penser et d’agir qui se caractérise par une dépravation morale, une quête égoïste du plaisir. La vie en société est présentée comme un jeu de dupe dont les libertins maîtrisent à la perfection les codes et les enjeux. Dans de tels romans, les bonheurs et plaisirs ont une place importante. Mais quelle est-elle dans Les Liaisons dangereuses ? Nous verrons que les notions de bonheur et de plaisir sont à la fois intimement liés et pourtant très différentes en analysant leur place dans l'œuvre. Dans un premier temps, nous verrons donc que certains personnages sont à la recherche du bonheur puis, ensuite, nous étudierons les plaisirs présents dans le roman.
Nous allons tout d'abord nous intéresser au bonheur dans Les Liaisons dangereuses. Le bonheur est une notion très abstraite qui peut revêtir bien des formes selon les individus. Les personnages du roman qui sont en quête du bonheur ne le voit donc pas forcément tous de la même façon.
Prenons en premier lieu la véritable histoire qui lie le vicomte de Valmont et Madame de Tourvel. Le bonheur se construit sur le long terme, dans le plaisir, mais aussi dans le travail, l’effort, le pénible. Leur aventure est semée d'embuches et pourtant, leur amour constitue un bonheur véritable.
Nous trouvons également dans l'œuvre le bonheur de Cécile Volanges et du chevalier Danceny. Malgré que ce leur soit interdit, puisque Cécile est promise à un autre homme, eux aussi s'aiment, et c'est ce qui fait leur bonheur, d'aimer et de l'être