Les limite du droit de grève
Introduction
La grève est depuis le XIXe siècle[ une action collective consistant en une cessation concertée du travail par les salariés d'une entreprise, d'un secteur économique, d'une catégorie professionnelle ou par extension de tout autre personne productive, souvent à l'initiative de syndicats. Cette action vise à appuyer les revendications des salariés en faisant pression sur les supérieurs hiérarchiques ou l'employeur (chef d'entreprise ou patron), par la perte de production que la cessation de travail entraîne. Il s'agit d'une épreuve de force : le gréviste n'est pas rémunéré[2] alors que l'entreprise ne produit plus et perd de l'argent.
Le droit de grève en France est le droit reconnu et garanti par la constitution à tout salarié de cesser le travail (faire grève) pour manifester un désaccord ou revendiquer des améliorations d'ordre professionnel.
Problématique : Comment peut on limiter un droit pour lesquels on c’est tant battu ?
Historique : 14 juin 1791 : instauration du délit de coalition par la loi Le Chapelier * 25 mai 1864 : abrogation du délit de coalition et instauration du droit de grève par la loi Ollivier, que suivra la loi Waldeck-Rousseau autorisant les syndicats en France (1884). Émile Ollivier et Pierre Waldeck-Rousseau étaient considérés comme des libéraux sous la IIIe République. * 27 octobre 1946 : le droit de grève est pleinement reconnu dans la constitution (« Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent », art. 7 du préambule) * 3 janvier 1975 : art 8 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels * 7 décembre 2000 : art 28 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne
Nous allons parler dans un premier temps parler du droit de grève qui est en réel combat pour le travailleur et dans un second temps nous nous poserons la question si le droit de grève n’est il pas un handicape pour le capitalisme 1) Le droit