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L’année 2009 fut difficile pour le marché de l’industrie chocolatière helvétique. Pour la première fois, ces chocolatiers Suisse ont vu leurs ventes et leur chiffre d’affaires baissés. Parallèlement, l’industrie des produits laitiers Danone assure ne pas subir trop la crise. Son bénéfice net augmente encore cette année.
La fabrication de ces deux produites offre des similitudes en termes d’unité de production et de transformation. Mais les problèmes sont abordés et résolus différemment.

Chez le groupe helvétique, la matière première est la fève de cacao. Or on constate une certaine volatilité des prix du cacao. Les fèves sont ramassées, sélectionnées, et séchées sur place. Ces dernières sont nettoyées, puis broyées en de fines particules avec le sucre, le produit étant ensuite affiné, ce qui est récolté sert à la fabrication même du chocolat. Mais les usines de production sont en Allemagne, en France et en Suisse Lindt & Sprungli regroupent d’autres sites aux USA.
Contrairement à ce qui se passe chez Lindt, Danone, va chercher sa matière première le lait directement chez les producteurs, dans une zone de 200km de diamètre autour de l’usine. Toute la transformation sera effectuée sur place avec les 14 chaînes de production du process au conditionnement. Ecrémage, pasteurisation, centrifugeuse, préparation des « mix », homogénéisation, maitrise de l’acidité, fermentation et conditionnement. Le produit ne quitte qu’une seule fois les tuyaux de l’usine : lorsqu’il est mit en petits pots.

Le chocolat est considéré comme une comme un antidépresseur idéal, et permettrait de remonter le moral des consommateurs par ses vertus euphorisantes. On le croyait donc capable de défier la crise. Mais le contexte de marché a été extrêmement difficile pour les produits « haut de gamme ». Les fabricants du secteur chocolatier helvétiques ne sont pas parvenus à dépasser leurs ventes des années précédentes. Le marché national qui absorbe d’habitude un