Les limites de la théories néo-classiques

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I. Les limites de l'approche néo-classique CPP conduit à l'optimum sur le marché sans intervention

Chez les néo-classiques, l'entreprise est considérée comme une "boîte noire", c'est à dire qu'ils la considèrent comme une entité abstraite, dont l'étude interne ne mérite pas d'approfondissement.
Thorelli dit d'ailleurs très justement à ce sujet que l'absente de la théorie de la firme est la firme elle même, ce qui illustre bien le paradoxe.
L'entreprise est en effet considérée, pour reprendre Machlup, comme "une simple interface entre le marché des biens et des facteurs, destinée à prédire les changements de prix et de quantité à partir d'une variation de l'environnement". La firme n'est interressante pour les néo-classiques que dans la mesure où celle-ci est en interaction sur le marché, participant ainsi à la mise en place de l'équilibre.

L'étude de la firme par cette approche est donc très limitée. En fait les néoclassiques se contentent d'étudier la firme sous deux aspects seulement : économique et technologique.

1) L'entreprise en tant que centre de decision
L'entreprise en tant que bloc, est amenée à prendre des décisions de manière à atteindre son unique objectif : la maximisation du profit. Ces decisions sont supposées être prises par un entrepreneur doté d'une rationnalité parfaite. C'est à dire que, comme tous les agents dans la théorie néo-classique, cet entrepreneur est un homo-oeconomicus qui est parfaitement informé de ses possibilités d'action et a la capacité de calculer les consequences de chacun de ses choix. Toutes ses décisions sont donc les meilleurs qui soient, car il agit avec rationnalité (sinon il ne les prendrait pas) : en l'occurence ici ses choix en matière de quantité d'inputs et d'outputs.
L'entreprise est donc une entité monocéphale (representé par un entrepreneur) et omnisciente (qui sait tout).
Cette vision minimaliste est très aisaiment criticable. On sait maintenant grâce aux travaux de Simmons que les agents sont

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