les lumières du 18 eme siecle

777 mots 4 pages
Contexte philosophiqueModifier

Cet ouvrage s'inscrit dans un débat important du xviiie siècle sur le fatalisme et l'existence du "Mal". Depuis longtemps déjà, Voltaire est farouchement opposé aux idées du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, du « principe de raison suffisante » et son idée d'« harmonie préétablie ». Il est d'autant plus véhément que sa maitresse, pour laquelle il éprouvait beaucoup d'admiration, Émilie du Châtelet (morte 10 ans plus tôt, en 1749) était une leibnizienne convaincue[2].

Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut pas l'être mais Dieu l'a créé le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand[3]. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans qu'il n'y ait à cela une cause nécessaire[4]. Cette croyance est ce que l'on appelle l'optimisme leibnizien.

Voltaire voit dans cette philosophie un encouragement au fatalisme. Il oppose à cet optimisme qu'il juge béat, une vision lucide sur le monde et ses imperfections et il affiche, notamment dans ses lettres philosophiques[5] une confiance envers l'homme qui est capable d'améliorer sa condition. C'est le sens de la conclusion de Candide : « Il faut cultiver notre jardin[6]. »

Dans Candide ou l'Optimisme, il s'attaque ouvertement à l'optimisme leibnizien et fait de Pangloss un défenseur ridicule de cette philosophie. La critique de l'optimisme est le principal thème du conte: chacune des aventures du héros tend à prouver que l'on a tort de croire que notre monde est le meilleur des mondes possibles. C'est ainsi que les épisodes s'achèvent souvent par une réflexion de Candide à propos de la théorie de Pangloss.

Contexte politiqueModifier

« Après un excellent dîner, on entra dans la bibliothèque » (chap. XXV).

Lors de la parution, Voltaire vit dans la propriété des Délices à Genève, véritable « palais d’un philosophe avec les jardins d’Épicure »[7]. Deux événements l’ont récemment bouleversé : le tremblement de

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