Les mobilités internes aux villes françaises sont celles qui regroupent les flux les plus nombreux.
Les actions de déplacements urbains sont nombreuses et répondent à des finalités proches au quotidien. L’accès à l’emploi comme à des services classiques (commerces, scolarité) nécessite des déplacements fréquents. Le document 1 suggère des pratiques différenciées entre territoires urbains, au regard d’une motorisation inégale. Les 91,5 % de périurbains motorisés (près de 10 points de plus que la moyenne urbaine française) représentent les navettes pendulaires des actifs quittant chaque jour leur domicile pour rejoindre leur emploi au cœur des agglomérations urbaines. Improprement qualifiées dans l’imaginaire populaire de « banlieues dortoirs », ces communes se singularisent toutefois par le manque de services et d’emplois. Cette situation résulte de l’étalement urbain, lequel repose d’abord sur les fonctions résidentielles des communes concernées, plus que sur leurs fonctions économiques et donc