Les mérovingiens étaient-ils des bons à rien?

3586 mots 15 pages
Les Mérovingiens étaient-ils des bons à rien?
Lorsqu’il est question du Moyen-Âge, deux stéréotypes très distincts ont tendances à ressortir du lot. Premièrement, il y a ces fameuses histoires de chevaliers et princesses toutes droit sorties de l’imaginaire de quelques rêveurs, mais qui ne sont malheureusement d’aucun intérêt dans le cadre de cette recherche. Par contre, le deuxième dépeint un portrait plutôt sombre de cette période, parlant généralement de rois fainéants et barbares, les Mérovingiens, propageant violence et destruction partout où ils mettaient les pieds. De reines cruels aux tyrans sans vergogne, ces souverains ont pendant longtemps été critiqués et rabaissés, allant même jusqu’à être traités de « châtiment que Dieu déchaîne contre les pêcheurs »1 par Grégoire de Tour, un des grands chroniqueurs du VIe siècle. De plus, ses écrits ont été repris à maintes occasions par d’autres auteurs et historiens, empirant ainsi de plus en plus leur réputation. Par exemple, Éginhard, un bon ami de Charlemagne, implanta plus fermement l’image des « rois fainéants », leurs enlevant par le fait même tout crédits de réussites ou accomplissements. Cependant, les historiens de notre ère ont découvert qu’un autre point de vue pouvait être abordé par rapport à ces Mérovingiens. C’est ce que racontent des auteurs comme Bruno Dumézil, Alban Gautier ou encore Sylvie Joye, dans leurs articles publier pour la revue L’Histoire en 2010. En effet, ils traitent de sujets tels que les conquêtes territoriales, la religion chrétienne, les habitudes alimentaires et même du droit des femmes, pour tenter de briser cette vision assez erronée du règne des premiers dirigeants francs. Donc, à la suite de ces lectures, une question fondamentale s’impose : Les rois mérovingiens étaient-ils vraiment des fainéants? Suivant les propos des historiens cités plus haut, ce travail se propose de combattre la norme argumentaire, et d’affirmer que non, ils ne l’étaient pas.
Tout d’abord, il serait

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