Introduction La délocalisation économique correspond au transfert d'activités, de capitaux et d'emplois vers des régions du monde bénéficiant d'un avantage compétitif du fait, principalement des coûts plus bas (main d'œuvre peu coûteuse, meilleur accès aux ressources naturelles, fiscalités et réglementation plus attractives...). La délocalisation est une pratique ancienne, mais ces dernières années, à l'heure de la mondialisation, les délocalisations des pays développés, notamment européens, se sont principalement tournées vers l'Est et principalement vers la Chine. Alors quels avantages proposent la Chine ? Et s’est-elle restée attractive malgré la montée en puissance de pays émergents ? Quels sont finalement les nouveaux ateliers du monde ? C’est à ses questions que nous avons tentés de répondre à travers des articles de presse. Dans un premier temps nous allons nous pencher sur le cas de la Chine puis nous parlerons des nouveaux états membres (NEM) de l’Union Européenne.

I. Les cas de la Chine Depuis une dizaine d’années la Chine est devenue un pays attractif pour les délocalisations. De plus en plus d’entreprises européennes et américaines ont décidé d’installer certaines de leur unité de production la bas. On peut prendre l’exemple du groupe Archos qui accumulait les pertes et qui depuis la délocalisation de sa production en Chine a plus que doubler ses revenus, qui ont atteint 171,4 millions d’euros.
La Chine présente divers avantages qui ont attirés l’attention des grands groupes :
- La Chine est le pays le plus peuplé au monde et bénéficie donc d’une main d’œuvre très nombreuse et donc peu chère. En moyen un chinois gagne 2700 yuans par mois ce qui représente 260 euros. Cela ne suffisant pas à leurs besoins ils sont obligés de faire des heures supplémentaires allant jusque 160 heures, alors que le maximum est de 35 heures supplémentaires maximum. Les conditions de travail très arriérés qui font que les gens travaillent plus longtemps dans