Paris, le 25 juin 2014

Les objets connectés : Quels sont les enjeux et les perspectives pour les acteurs de l’agroalimentaire ?
Alcimed, société de conseil en innovation et développement de nouveaux marchés, se penche sur le marché émergent des objets connectés sur le secteur de l’agroalimentaire.
Les objets connectés se multiplient à grande vitesse sur nos marchés : certaines prévisions annoncent la production de 25 milliards d’objets connectés en 2015, et jusqu’à 50 milliards en 20201.
Tout objet peut devenir connecté : il suffit d’un capteur, d’une intelligence qui lui permette d’analyser des données, d’une source d’énergie embarquée, et d’une connectivité. Le marché de la santé s’en est saisi : aujourd’hui 100 000 applications pour smartphones sont disponibles, et de nombreux objets connectés sont lancés ou en développement, pour des usages à l’hôpital ou à la maison. Si 40% de ces applications smartphones sont médicales,
60% concernent le bien-être de l’utilisateur, ce qui traduit une tendance vers l’amélioration de notre bien-être via la collecte et l’analyse de données au quotidien. Ce bien-être passe notamment par une alimentation saine et adaptée : les objets connectés ont également leur place sur les marchés alimentaires, et ce segment devrait se développer très fortement dans les prochaines années.

Une offre dynamique et très diversifiée
De nombreux objets connectés sont déjà développés sur le marché de l’agroalimentaire, sur différents segments : BtoB et BtoC.
En BtoB, le marché de l’agriculture numérique offre un potentiel estimé à 3,7 milliards de dollars en 20182, avec une croissance soutenue et des applications variées (gestion de la production, optimisation, minimisation des risques…). Les objets connectés trouvent également des applications en sécurité alimentaire : puces connectées permettant le comptage d’animaux, un suivi sanitaire et réglementaire, un contrôle des matières premières et des intrants, un contrôle des Dates Limites de