Un cerveau sain est en permanente activité, et cela même pendant le sommeil, cette activité produit un très faible courant électrique, ce sont les ondes cérébrales. Pour pouvoir étudier ce courant électrique, il doit être amplifié puis traduit en oscillations à l'aide d'une technique nommée l'électroencéphalographie (EGG).

Cette technique consiste à placer une douzaines d'électrodes par paires à différents endroits à la surface du crâne, pour enregistrer les ondes cérébrales crées par les neurones proches de la surface du cerveau, ceux du cortex cérébral principalement. On relève la variation de la tension entre les deux électrodes d'une paire, sa fréquence de variation mesurée en Hertz (1 Hertz correspond à une oscillation par seconde) et on la reproduit sous la forme d'une courbe. L'électroencéphalographie recueille donc différentes oscillations, produites par des neurones elles aussi différentes, ainsi le graphique qui en découle (l'électroencéphalogramme) est la somme de ces oscillations et est la représentation des ondes cérébrales.

Appareillage de l'électroencéphalographie.

L’invention de l’électroencéphalographie est dût à allemand Hans Berger, qui commença à l'étudier dans les années 1920 et enregistra le premier signal d’activité cérébrale sur l'homme en 1929. Le britannique Edgar Douglas Adrian reprit ses travaux et les compléta, il obtint le Prix Nobel de physiologie, en 1932 . L'EEG ne s'est vraiment développée et répandue dans la pratique médicale courante, en particulier dans le dépistage et le diagnostique de l'épilepsie, que dans les années 1950. Historiquement les courbes d'EEG étaient tracées sur des rouleaux de bandes de papier millimétrés afin d'être relus ensuite par les médecins neurologues pour y déceler d'éventuels signes. Aujourd'hui, le signal est traduit et traité par ordinateur.

2)Description détaillée de l'EEG, dans un contexte médical :

La veille de l'examen, il est demandé au patient de se faire un shampooing pour