Les peintres du 17ème siècles
Si la littérature a son inspiration de première main, l’art n’a la sienne que de seconde main.
Le 17ème va connaître 2 grandes tendances le Classicisme et le Baroque tous deux vont être liés par la même période et le même apprentissage, c'est pour cela qu'un même peintre se trouve dans les deux catégories tels que Georges La Tour ou Claude Lorrain. En fait le classicisme n’est autre qu’une réponse aux extravagances du baroque. La peinture sera surtout marquante en France, en Italie et en Flandre.
Le classicisme puise ses racines en Italie dans le travail d’Annibal Carrache qui, à l’opposé de Caravage, renoue avec la tradition classique de la renaissance. Désireux de revenir à une peinture débarrassée des futilités de l’épisode maniériste, Carrache revient aux influences de l’antiquité et à une conception idéalisée de la beauté qu’il étend au genre du paysage. Son style est repris par ses élèves Guido Reni et le Guerchin qui sauront l’utiliser dans des oeuvres éclectiques où se mêlent la sagesse classique et le mouvement baroque.
A) Le classicisme
En France :
En France le 17ème siècle sera avant tout le siècle du classicisme, car le classicisme est un mouvement principalement français, voir même parisien
Sous le règne de Louis XIII, puis sous la régence d’Anne d’Autriche, une nouvelle forme d’expression picturale voit le jour ; elle est portée par des artistes qui revendiquent leur appartenance à une école nationale et développent leurs propres principes d’écriture. C’est le cas d’Eustache Le Sueur et de Laurent de La Hyre qui cultivent un style épuré où priment le dessin et la composition. C’est avec eux que naît une école française détachée de toute influence flamande ou italienne. Mais c’est surtout Nicolas Poussin qui confirme la force du courant classique. Lorsque l’Académie royale de peinture et de sculpture est fondée en 1648, le style qu’elle propose est celui de Poussin.
.
Au sens large on appelle