Les pensées de pascal
Nous verrons alors dans un premier temps que la guerre est perçue comme absurde, injuste et vaine et enfin qu’elle s’apparente au divertissement pour Pascal. « Un bout de capuchon arme 25 000 moines. » : on n’a guère trouvé plus explicite pour témoigner de l’absurdité de la guerre : ici Pascal renvoie à une dispute au sein de la même communauté qui dura plus d’un siècle, sur la forme qu’il fallait donner au capuchon de l’habit monacal. Dans le même registre, le fragment 18 « Il demeure au-delà de l’eau » : sur du fait qu’il faille que je tue celui qui habite une autre province, et ce pour cette simple raison. Ceci semble plus digne des animaux comme a l’air de le sous-entendre la transition avec le fragment 20, portant sur les mouches qui « gagnent des batailles, empêchent notre âme d’agir, mangent notre corps » en référence à cette guerre contre les Portugais remportée par les abeilles de la ville d’Icelle. Ainsi le guerrier est