Les politiques associatives de l'etat français
En France, la prise en charge des risques sociaux est assurée par les pouvoirs publics, d'une part, et par des réseaux associatifs (ou des acteurs de l'économie sociale) d'autre part. Ces derniers offrent une protection, un soutien et/ou un accompagnement volontaires et spontanés. Des bons rapports entre les pouvoirs publics (l'Etat) et les réseaux associatifs (les associations) dépend la qualité de la protection sociale. Ils ont besoin l'un de l'autre pour qu'il puisse y avoir une solidarité efficace. En effet, il n'y aurait pas d'action associative caritative si s'il n'y avait pas de systèmes de protection collectifs. En effet, l'Etat seul possède la "force redistributrice" et la "capacité de cœrcition" nécessaires à la réduction des inégalités.
Inversement, l'Etat a pour rôle, en matière de protection sociale, de "mettre en œuvre des politiques de redistribution" car lui seul a la légitimité et les moyens économiques de la mener à bien.
C'est la loi du premier juillet 1901 qui définit la liberté associative. Elle permet à tout citoyen d’être ou non membre d’une association, selon ses propres désirs ; c'est la notion de liberté.
Dans le premier article de cette loi, il est inscrit qu'une association est régie par les principes généraux du droit "applicables aux contrats et obligations". En d'autres termes, une association peut être créée sans autorisation ou déclaration préalable si son objet (la raison de sa création) est licite et en accord avec les lois et règlements en vigueur. Cependant, si un préfet considère que cette règle n'est pas respectée, il peut saisir le juge, seule personne en droit d'interdire la création ou la dissolution d’une association.
D'après le premier article de la loi de 1901, une association est "la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou leurs