Les poules ont des dents
Elles étaient réunies, hier, à Flagey au Couvoir comtois pour recevoir leurs deux nouvelles pensionnaires. « À la base on voulait de toute façon des poules », indique A, accompagnée par son mari Rr et leurs trois filles, C « Quand j’ai entendu parler de cette opération, j’ai sauté sur l’occasion pour remplir un formulaire. Ça fait longtemps que l’on n’achète plus d’œufs en grande surface. Là, c’est en plus l’opportunité de manger nos propres œufs. »
La famille a failli y laisser quelques plumes car le voisinage n’était pas forcément favorable. Sans parler de la réglementation de l’urbanisme qui leur interdisait d’implanter un poulailler sur leur parcelle non constructible. En vrai a pensé à un poulailler ambulant qu’il a monté sur essieu et qu’il bouge à convenance.Le dispositif est un peu contraignant pour les familles qui doivent peser journellement et jusqu’au mois de juin leurs déchets verts. Seule solution pour quantifier réellement quelle sera la réduction de déchets.
« Au lieu d’aller au compost, on va aux poules »
« Oh, ça a aussi un côté ludique pour les enfants », complète Au lieu d’aller au compost, on va aux poules ». Ce retour d’expérience intéresse avant tout le Sybert qui veut aussi adapter sa politique en matière de déchets tout en continuant à maîtriser les coûts. « Depuis le