D’après le n° 883 de l’INSEE paru en février 2003, on constate que les jeunes, les habitants des grandes agglomérations, les cadres et les diplômés du supérieur sont les plus gros consommateurs de loisirs culturels. Les jeunes accèdent de plus en plus à la culture en particulier les filles. Depuis 25 ans les pratiques culturelles se développent inégalitairement selon les domaines. Selon le graphique 1 on remarque qu’en 2000, une personne de 15 ans ou plus sur 5 déclarait n’avoir pratiqué aucune activité culturelle au cours des 12 derniers mois. La vie culturelle des jeunes est très intense et extravertie, notamment avec le cinéma comme on le voit dans le tableau 1. Les pratiques culturelles ne différent pas selon le sexe sauf pour la lecture et les pratiques artistiques amateurs qui sont des activités féminines. Les disparités géographiques diminuent mais la taille de la commune reste un facteur important. On constate que le niveau scolaire joue un rôle plus important que les contraintes financières. Les pratiques culturelles sont déterminé par le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle et par l’âge. Selon le tableau 1, on remarque que les diplômés du supérieur ont des pratiques culturelles plus fortes que les personnes ayant quitté le système scolaire sans diplôme. Le cinéma s’écarte de ce schéma, en effet il n’est pas influencé par l’âge, mais le sexe y joue un rôle important. Les pratiques culturelles pendant l’enfance dépendent du milieu familial dans lequel on est éduqué. A 2 périodes de la vie, les pratiques culturelles sont influencées par les mêmes facteurs. On peut voir qu’avoir des parents lecteurs favorise les pratiques culturelles dans l’enfance. Les enfants sans frères et sœurs sont plus impliqués dans des pratiques culturelles que ceux avec. Etre ainé favorise les pratiques culturelles notamment la réussite scolaire. L’intérêt pour la culture nait dès l’enfance… les liens avec la culture lors de l’enfance influence celui-ci à l’âge