Les préfaces d'hugo
Avec ses frères et quelques camarades, il fonde, en 1819, une revue: Le Conservateur littéraire, qui se reclame des idées de Chateaubriand, alors de toute sa gloire; Hugo est le veritable animateur de la revue, quoique le plus jeune des collaborateurs. Il publie de très nombreux articles de critique révélant un jugement d’une exceptionnelle maturité et d’une grade sûreté.
En 1823, il fonde une nouvelle revue : La Muse française, qui conquiert une certaine notoriété.
Il reçoit chez lui des artistes et de jeunes écrivains; ces groupements prennet le nom de Cénacles. Son autorité naturelle, ses premiers success de poète, la clarté nuancée de ses idées littéraires, son affabilité et sa distinction de manières, font vite de lui un chef d’école.
On doit se demander « pourqoui tant des prefaces chez Hugo » ?
- Hugo a pu s’adonner à pratique par nécessité intérieure, possé par sa nature extravertite aidé par la prolixité de son discours et soutenu par le plaisit evident qu’il y prend.
Par les prefaces le souci de Hugo est d’offrir au lecteur le tableau de l’évolution de sa pensée; une pansée esthétique (pour 1828) double d’une pansée politique (en 1853). Il s’agit de la libéralisation romatique par rapport aux règles classiques.
Victor Hugo, le théoricien de la poésie
Des réflectios d’ordre littéraire sur la poésie et le poète
Ces réflections sont surtout dévloppées dans les trois Préfaces que Hugo a mises aux éditions successives de ses Odes, en 1822, 1823, 1824. Il faut ajouter à celles-ci la Préface commune aux Odes et aux Ballades mise en tête du recueil de 1826. Le recueil Odes et Ballades dispose d’une préface originale (1822, Odes et poésies diverses), quatre préfaces ultérieures (toujours plus amples, pour les éditions de 1823,1824,1826,1828), la sixième – tardive- de 1853, placée donc à un quart de siècle distance par rapport a la pénultième. Il conserve d’une édition à l’autre les