Les rapprochements
I JPublié dans Finances news le 17 - 02 - 2005
La fiscalité pèse lourd sur les opérations de rapprochement impliquant des PME/PMI et des entreprises en difficulté. Pourtant, ces opérations se révèlent parfois créatrices de valeur et nécessaires pour assurer la continuité et la compétitivité des entreprises marocaines.
Dans un contexte déconomie de mondialisation, où la concurrence devient de plus en plus rude, lheure est à la croissance externe qui institue un autre moyen daccroître le potentiel commercial des entreprises, soit par acquisition soit par fusion avec dautres sociétés.
Une des grosses opérations de ce type dans le monde est le rachat par le groupe de Télécom Américain Comcast du câble opérateur AT&T Broadband (73 Mds $). En Europe, on notera le rapprochement de lassureur allemand Allianz avec la Dresdner Bank (19,7 Mds $). Sans oublier, la grande fusion de BNP et Paribas en France.
Au Maroc, les entreprises suivent également cette tendance. Dans le secteur des assurances, le rapprochement récent dAl Wataniya et RMA a coûté 300 millions de DH, la part de marché de la nouvelle entité créée étant de 23% environ.
La plus grande opération a été réalisée en 2004 dans le secteur bancaire avec lacquisition de Wafabank par la BCM. Suite à cette fusion, Attijariwafa bank est née et devient désormais un nouveau leader sur un large éventail dactivités du secteur bancaire.
La nouvelle banque pèse lourd aussi bien au niveau national que régional, devenant la 1ère du Maghreb et la 8ème dAfrique. Sa part de marché local est de 22% environ.
Ce rapprochement est considéré par plusieurs analystes de léconomie marocaine comme source de productivité étant donné les synergies qui peuvent être développées et la rentabilité attendue.
Toutes ces opérations ont été réalisées dans le même souci : contourner la concurrence et saccaparer la plus grande part de marché tant sur le plan national quinternational.
Cependant, les