LEBOUILLE Charlotte
HRCEK Stéphanie

Synthèse

L’article de Gérard Bonnot « Les rats tueurs du Professeur Karli » paru dans le Nouvel Observateur aborde du sujet de l’agressivité à travers l’étude menée par un neurobiologiste : Pierre Karli. Le scientifique va par hasard expérimenter des rats qui vont lui amener à une observation d’un phénomène singulier chez les animaux.

Karli au départ, comme le scientifique Konrad Lorenz, pensait que l’agressivité était innée. C’est pendant ses études, par erreur, qu’il découvrit que l’agressivité pouvait apparaitre sans raison. En effet, c’est en logeant ses souris dans une cage déjà occupée par des rats que Karli aperçut que ces dernières s’attaquaient sur ses indésirables souris. Comme l’homme, les rats pouvaient donc à première vue être agressifs sans raison. Karli nommera donc cette expérience « les rats tueurs ».
Une différence a donc pu être faite entre le comportement des rats enfermés dans des cages et celui dans leurs milieu naturel. L’un ayant une raison justifiée de son acte et l’autre non, Karli décidera alors de pratiquer des analyses de leurs cerveaux et se rendra compte qu’il n’y a pas de centre de l’agressivité mais un réseau.
C’est en travaillant dans le système limbique que le scientifique va être conduit à plusieurs observations. L’une d’entre elle, est que suite à la destruction du septum l’agressivité était augmentée et l’autre est que s’il y avait destruction de l’amygdale celle-ci était diminuée. Karli constatera aussi que certaines expérimentations pouvaient entrainer des anomalies, tel que la destruction de l’amygdale très tôt qui rend le rat agressif, mais aussi la destruction du septum après avoir vécu avec des souris qui permet au rat de contrôler son agressivité. Il mène alors comme conclusion qu’une même lésion aurait des effets différents selon les âges et les circonstances.
Les zones de plaisir et d’aversion sont situées au même endroit que les