Les regrets, sonnet 150
Extrait du recueil de poème « Les Regrets », « seigneur, je ne saurais regarder d’un bon œil » est le 150e sonnet. Dans ce sonnet, l’auteur dresse un portrait très critique des courtisans Vatican de l’époque. Ce sont eux qui sont visés par cette métaphore péjorative.
En quoi ce sonnet est-il une satire de la cour ? Dans un premier temps, nous verrons en quoi se sonnet est une critique de la cour et dans quel but a-t-il été écrit.
Développement :
I. Une critique explicite de la cour
A. Un vocabulaire précis
. Champs lexicaux: -la cour : « seigneur », « cour », « prince », « roi » -le comportement : « regarder », « se vêtir », « se moque », « vu », « caresser », « montrent du doigt » -le corps : « œil », « visage », « doigt »
B. Les figures de style
. Métaphore : « ces vieux singes de cour » (vers 2), métaphore péjorative et dévalorisante
.Anaphore « si leur maître se moque, ils feront le pareil, s’il ment, ce ne sont eux qui diront du contraire» (vers cinq et six), souligne le manque d’originalité des courtisans
A l’aide de cette métaphore et tous les autres procédés utilisés, l’auteur dénonce explicitement tous les travers de la cour.
II. Dans le but de dénoncer…
A. Les courtisans
Ils sont incompétents «ne savent rien faire » (vers 2), reproduisent tout ce que fait leurs maîtres « ils feront le pareil » (vers cinq), vivent dans le luxe « et se vêtir, comme eux, d’un pompeux appareil » (vers quatre), ils sont fourbes (vers 9 à 11).
B. Et leurs maîtres
Il pli son courtisan à penser les mêmes choses qu’elle soit juste ou fausse (vers 5 à 8)
Conclusion :
L’auteur peint un portrait si négatif de la Cour que le lecteur ne peut que se sentir qu’en opposition avec ce