Les relations sociales au travail
Introduction
C’est au début du 19e siècle en Grande Bretagne que l’on commence à parler de « relations professionnelles », suite à des grèves violentes opposant les directions d’entreprises et les salariés.
A partir de la première moitié du 19ème siècle les choses vont s’accélérer.
En raison des conditions de travail très difficiles, on assiste à des revendications de plus en plus pressantes pour aboutir en 1884 à la loi Waldeck- Rousseau qui permet aux ouvriers de se regrouper en associations. Le syndicalisme se développe alors peu à peu.
Les syndicats défendent les intérêts matériels et moraux de leurs adhérents, ils sont les partenaires obligatoires dans les négociations avec le patronat et les pouvoirs publics et sont présents dans les instances de représentation élues du personnel.
Aujourd’hui en France, on distingue trois acteurs principaux dans les relations professionnelles et sociales : l’Etat, les entreprises et les salariés.
Le risque social est omniprésent au sein de l’entreprise car elle est constituée d’une multitude d’individus qui œuvre pour sa performance, la présence de syndicats apparaît donc comme un élément essentiel.
Néanmoins depuis le début des années 70, le syndicalisme s’est beaucoup transformé. Des modifications importantes dans la société ont abouti à une crise du syndicalisme, et d’une manière particulièrement frappante en France. Des raisons sociales, idéologiques et culturelles peuvent expliquer cette évolution, qui est l’affaiblissement des syndicats et la baisse de leur influence.
Comment faire face au déclin des syndicats, notamment en France ? Quel est l’impact des syndicats sur les performances de l’entreprise ?
Pour répondre à ces questions nous verrons dans une première partie l’évolution du syndicalisme en France (I) puis dans une deuxième partie l’impact du syndicalisme sur les performances de l’entreprise (II).
I. L’évolution du syndicalisme