Les risques liés au passage de brick and mortar au click and mortar
Quand les moyens alternatifs d’atteindre les clients, ici le Click and Mortar, concurrencent ou court-circuitent les canaux de distribution physiques déjà existant, le Brick and Mortar, il y’a conflit entre ces deux canaux. Par conséquence, cela peut résulter à une cannibalisation par le nouveau canal des ventes de produits du premier canal. Cette cannibalisation perçue comme une menace par le premier canal affecte la relation entre les deux canaux de distribution en limitant par exemple la coopération entre les deux canaux ou encore en créant la confusion pour les clients lorsque ceux-ci souhaitent effectuer des transactions impliquant les deux canaux pas vraiment coordonnés.
Au niveau de la différence culturelle
Si nous nous intéressons aux canaux de distribution des réseaux en franchises qu’il s’agisse des franchiseurs ou des franchisés qui mettent en place un système de vente par internet, on peut voir que pour les premiers le Click & Mortar est une stratégie de distribution à l’intérieur de l’organisation mais également un enjeu à la fois commercial et managérial (c’est-à-dire lié essentiellement au développement). Des lors, on peut s’apercevoir que le développement du Click & Mortar fait émerger des difficultés aussi bien de la part des franchiseurs que des franchisés. En effet, le risque causé par le lancement d’un site internet destiné à la vente par le franchiseur n’est pas lié à la cannibalisation (du fait que les franchiseurs et les franchisés soient juridiquement indépendants, les franchiseurs ne peuvent cannibaliser les ventes des franchisés) mais à un problème plus général qui est l’empiètement sur le territoire des franchisés. Ce qui permet au premier de toucher une clientèle beaucoup plus large (puisque le site internet est accessible à tous), donc celle des franchisés. Pour illustrer ce cas, on peut citer l’exemple du groupe français Carrefour, qui