Les réglementations sur le marché du travail sont-elles responsables du chômage dans les pdem ?
Sujet : Les réglementations sur le marché du travail sont-elles responsables du chômage dans les PDEM ?
Remarques liminaires :
a) La question du chômage est historiquement « récente », il ne fallait donc pas proposer une perspective historique longue (un historique du salariat en tant que tel était hors sujet).
b) L’opposition binaire néoclassiques / keynésiens est réductrice et pénalisante : il ne faut pas donner le sentiment que ce type de plan est convenable pour n’importe quel type de sujet faisant l’objet d’un débat scientifique en économie.
c) Le plan doit impérativement être lisible : les sous parties doivent apparaître, être explicitées à l’aide de transitions.
d) Il faut utiliser explicitement les documents (en les citant) et les accompagner d’une analyse empirique fondée sur des connaissances personnelles.
Les réglementations affectent le marché du travail selon deux canaux : d’une part au niveau des conditions de rémunérations (SMIC, allocations chômage, RSA, etc.) et d’autre part au niveau de la gestion des effectifs salariés (types de contrats et diversité des emplois atypiques).
Ces réglementations trouvent une légitimité sociale mais font l’objet d’un double débat scientifique et politique : en instaurant des règles qui encadrent la régulation par le marché du travail, les PDEM conduisent-ils à un niveau de chômage plus élevé ou, au contraire, permettent-ils de garantir la pérennité de la croissance économique, de l’emploi et donc de la marche vers le plein emploi ?
1. Des réglementations excessives sur le marché du travail : une source du chômage
Si on considère que le marché du travail est un marché comme les autres (et donc que le travail est une marchandise : celle-ci s’échange moyennant un prix), celui-ci est autorégulateur et conduit au plein emploi (donc à l’absence de chômage) dès lors qu’il reste flexible (absence de réglementations sur le taux de salaire et sur la gestion des effectifs). Il faut donc