Les révoltes au maghreb
Par El Houssein Ould Jiddou Au début des années 80 se sont installés au Maghreb deux régimes militaires (Mauritanie et Tunisie). Sans les qualifier de dictatures ou autres, je crois qu’ils ont suffisamment duré pour se créer des problèmes.
Les mauritaniens (partie militaire) ont très vite ou tardivement pour certains, engagé l’initiative militaire (renversement du pouvoir) de 2003, qui a échoué parce qu’elle était dirigée par des Sudistes, qui n’ont toujours pas la chance de leur coté.
Cette tentative était le vrai déclenchement des futures actions, qui auront lieu en Mauritanie en 2005 avec un processus démocratique exemplaire, qui fera lui aussi référence dans la sous région et en 2011, le moteur de la dynamique qui a impulsé la révolte populaire Tunisienne.
Les peuples sont très attentifs aux mouvements qui secouent leur région. Il ne serait pas honnête de négliger l’effet de ce qui s’est passé en Mauritanie de 2003 à 2009 de coups d’Etat, d’élections démocratiques, de dialogues enrichissants avec et face à la Communauté Internationale et de redressements de l’élan démocratique quant les nouveaux gouvernants ont tenté de le dévier de son vrai chemin.
Durant toutes ces périodes mouvementées, les mauritaniens n’ont jamais touché aux fondements de la République, ni menacé l’unité nationale, ni fait la chasse aux sorcières, comme nous y assistons en Tunisie pour les familles Ben Ali et Trabelsi.
A cette page de référence, Wikileaks est venu mettre à jour les petits et grands secrets et confiances des pouvoirs en place. Malheureusement, à cause de l’hégémonie Américaine, cette voie est menacée d’extinction.
Ces publications ont secoué les dirigeants et affaibli leur position. Elles ont précipité le départ inattendu de Ben Ali parce que trop impliqué avec toute sa famille et son entourage. Les Présidents et hauts dignitaires qui ne sont pas encore partis sont entrain de chercher une issue de sortie.
Aussi, aucun