Les révoltes des esclaves noirs à saint-domingue
Saint-Domingue est l’une des principale colonie française des Antilles. Avant la révolution, l’île est séparée en deux parties. La partie la plus riche, à l’ouest, appartient à la couronne de France sous le nom de Cap-Français, fait l’essentiel de toute sa richesse coloniale, réputée pour ses plantations de café et de canne à sucre et c’est nombreux esclaves. A l’Est, la partie espagnole est beaucoup moins peuplée et essentiellement tournée vers l’élevage. En 1791 des tensions importantes s’opposent dès le début de la révolution, les esclaves noirs revendiquent la liberté et l’égalité des choix.
La révolte des noirs éclate le 14 août à Bois-Caïman qui se situe dans la plaine du Nord, débutant dans plusieurs villages, en quelques jours, toutes les plantations du nord furent en flammes et des milliers de blancs furent massacrés, plusieurs bandes d’esclaves armés persistèrent dans les campagnes et les montagnes mais aussi dans les villages où plusieurs habitions furent incendiées, pillées. Dans d’autres parties du pays, des révoltes plus spontanées s’ensuivirent. Ceci affaiblit totalement les capacités de répression des blancs, vis-à-vis du nombre d’esclaves dix fois supérieur sur l’île. Dans leur avancée, les esclaves détruisent les champs et les infrastructures productives. La révolte continue sa progression vers le reste de l’île. A la fin de 1792, un tiers des habitations ont pris feu dans le sud de l’île.
L’ampleur de la révolte de Saint-Domingue a inévitablement accéléré la prise de conscience européenne des questions liées à la traite de l’esclavage, car celle-ci a été dévastatrice. Le bilan de l’expédition de Saint-Domingue est particulièrement lourd en vies humaines, avant la révolution la population de l’île compte environ 550 000 âmes, en 1804 elle est réduite à 300 000. La fin de la révolte de Saint-Domingue est le 1er Janvier 1804, l’île est appelée