Les rôles de la bce
En plus de mener une politique monétaire commune, elle assure le refinancement des banques en jouant sur les taux d’intérêts (Annexe 3) qu’elle fixe militairement et leur évite ainsi toute contrainte de liquidité en déclenchant des achats d’obligations de pays périphériques. En fait, elle veille constamment à maintenir un taux d’inflation en dessous des 2 % (Annexe 4) et s’oppose de facto aux politiques expansionnistes qui recourent volontiers à la planche à billets.
Depuis 2008, la crise se présente comme un état permanent de l’économie. De nombreux capitaux ne trouvent plus de placements rentables et liquides. La cohésion européenne est en danger et la BCE apparaît alors comme un ultime secours pour rééquilibrer le marché. En principe, elle s’interdit d’être prêteur en dernier ressort mais elle a un pouvoir théoriquement illimité puisqu’elle peut émettre sur le marché -et en retirer- la quantité de monnaie qu’elle souhaite. Malgré un champ d’action restreint, elle tente en effet de doper la compétitivité européenne et d’assouplir la quantité de monnaie émise. Mais les spéculations sur l'éclatement de la zone euro, la perte de confiance des investisseurs et les opérations financières risquées créent des risques fondés sur “ l’arbitrage et l’envolée