Les salons parisiens au XVIIIe siècle.
Bibliographie :
- Livre et société dans la France du XVIIIe siècle, de G. Bolleme, J. Ehrard et F. Furet.
- L'Esprit de société : Cercles et "salons" parisiens au XVIIIe siècle, de H. Jacqueline.
Introduction : Le deux documents sont deux textes tirés des Mémoires de Jean-François Marmontel qui était un encyclopédiste, romancier et philosophe français du XVIIIe siècle qui fut considéré comme un proche de Voltaire mais un ennemi de Rousseau. Il connut une grande notoriété à la cour de France et en Europe. Les Memoires de Jean-François Marmontel est un témoignage de son siècle pour les génération future, presenté a la base comme destiné à ses enfants pour leur instruction, il vise surtout dans sa deuxième partie un public plus large.
En 1715, Louis XIV meurt et la vie intellectuelle peut alors s'évader en dehors des murs du château de Versailles. Les esprits du siècle se rencontrent dans les cafés qui ouvrent leurs portes à Paris dans des clubs ou des salons. Le XVIIIe siècle est, en effet, une époque de la diffusion des idées, des Lumières et de la culture, une période qui célèbre les idées et le savoir. Les cafés et salons se développent au XVIIIe siècle, devenant ainsi des échanges d'idées, d'informations mais aussi un lieu où l'art de la conversation et de la causerie naîtra.
Ces deux documents nous offrent deux visions de salons parisiens tenus par deux femmes : Madame Geoffrin et Madame de Lespinasse. L'auteur étant encyclopédiste et philosophe a fréquenté les philosophes des Lumières et contribué à l'Encyclopédie de Diderot et de d'Alembert, il fut donc, comme ses contemporains, un habitué de ces salons parisiens, lieux de réunion et d'échange de la culture et des idées.
Dans une première partie, nous expliquerons davantage le XVIIIe siècle où se diffusent savoir grâce au développement des livres et journaux, ainsi que la censure qui n'accorde pas le droit de publication à tous les ouvrages ce qui pousse donc à