Commentaire ballade de villon
Formuler le Développement.
Dans cette balade, Villon observe les corps de ses compagnons d’infortune. Il prend conscience de l’évanescence du corps humain, ainsi que la place de l’homme dans l’univers. Tout d’abord, ce texte comporte le champ lexical du corps comme «les cœurs» (v.2), « la chair » (v.6), « les os » (v.8), « les yeux » (v.23), « la barbe et les sourcils » (v.24), ce champ lexical décrit plusieurs partis du corps humain. Ensuite, dans ce texte, nous avons des mots appartenant au champ lexical de la mort tel que « dévorée et pourrie » (v.7), « cendre et poudre » (v.8), « occis » (v.12), « morts » (v.19). L’association de ces deux champs lexicaux permet la matérialité des corps, et de fait, de leur décomposition. Ensuite, il y a une hyperbole « l’infernale foudre » (v.18), celle-ci permet de montrer la puissance de la nature. Puis, ce texte comporte une antithèse entre deux éléments de la nature « La pluie nous a débués et lavés, Et le soleil desséchés et noircis » (v.21-22), cette figure de style renforce la puissance de la nature. Enfin, il y a un chiasme « Pies, corbeaux, nous ont les yeux cavés Et arrachés la barbe et les sourcils » (v.23-24), ce chiasme accentue la puissance de la nature.
Les procédés utilisés dans ce texte permettent de décrire la nature et révèlent sa puissance mortelle. Maintenant que nous avons étudié la matérialisation des éléments présents dans ce poème, nous allons analyser la mise en hypothèse d’un spectacle terrifiant.
Villon rend compte ce qu’il voit dans son poème puisqu’il décrit ce qui s’anime autour de lui. Premièrement, chaque dizain de ce poème se compose d’une phrase représenté par les huitains, et d’un refrain représenté par les distiques. Chaque huitain est fortement ponctué, ce qui révèle l’enchainement rapide des actions. Deuxièmement, le poème présente une accumulation de verbes d’actions pour les hommes « vivez » (v.1), « devenons